Ange-Gardien: nouvel incendie à la Meunerie Côté-Paquette

ENTREPÔT – Un incendie s’est déclaré vers 4h15 ce matin dans l’entrepôt de la Meunerie Côté-Paquette, à Ange-Gardien. Le feu est maintenant sous contrôle, mais les pompiers demeurent sur place pour éteindre les derniers foyers.

«Un déneigeur d’Ange-gardien, qui œuvre également comme pompier au sein de la brigade locale, a aperçu des flammes et a donné l’alarme», indique Étienne Chassé, coordonnateur à la prévention incendie à la MRC de Rouville.

Six véhicules et une quarantaine de pompiers ont combattu l’élément destructeur sous la supervision du directeur-adjoint, Frédéric Dubeau. Les sapeurs d’Ange-Gardien ont reçu l’appui de leurs confrères de Farnham, Saint-Césaire, Marieville, Saint-Paul-d’Abbotsford et de Richelieu (ravitaillement des bonbonnes d’air).

«Les camions-échelle de Farnham et de Marieville ont également été réquisitionnés pour les besoins de l’opération», ajoute M. Chassé.

Les secouristes ont travaillé de l’extérieur avant de pouvoir pénétrer à l’intérieur de l’entrepôt. L’incendie a été maîtrisé en près de quatre heures, mais les pompiers continuent toujours d’arroser les feux  qui couvent au deuxième étage de l’édifice.

Les équipements mécaniques entreposés dans le bâtiment n’avaient pas été endommagés par l’eau ou la fumée lors de l’incendie criminel du 23 février dernier.

Inspection des lieux

Étienne Chassé inspectera les lieux, en début d’après-midi, afin de tenter de déterminer la cause exacte de ce deuxième incendie à survenir à la meunerie d’Ange-Gardien en moins de dix jours.

«Une défectuosité du système électrique pourrait être en cause. C’est une possibilité… L’entrepôt n’avait pas été touché par l’incendie de la semaine dernière et était toujours alimenté en courant», signale M. Chassé.

Ce dernier laisse entendre que l’origine de ce nouveau sinistre devrait être connue en fin d’après-midi.

Il convient par ailleurs de rappeler que le feu couve dans les vieux silos situés à l’intérieur de l’ancienne meunerie depuis plus d’une semaine. Les pompiers inspectent les lieux à tous les jours et arrosent le grain en combustion au besoin.

«Il y a deux façon de composer avec un feu de grain. On le laisse brûler jusqu’à ce qu’il s’éteigne de lui-même ou on vide le silo et on répand le grain par terre en l’arrosant abondamment Pour l’instant, on s’en tient toujours à la première option», précise M. Chassé.

Avec la collaboration de Romy Quenneville-Girard