D’athlète à chef de mission pour Richelieu-Yamaska

50e Finale. Les Jeux du Québec sont maintenant tenus sur une base annuelle, mais l’enthousiasme envahit toujours le cœur de la chef de mission de la délégation de Richelieu-Yamaska, Diane Gosselin, qui assiste à Drummondville à sa 19e Finale.

Elle a vécu l’expérience dans de différents rôles. Au milieu des années 1970, Mme Gosselin a participé à quatre Jeux en tant qu’athlète. Elle y fait plusieurs sports comme le volleyball, le ski de fond et l’athlétisme. Elle a gagné une médaille en marche olympique.

«Mes quatre finales en tant qu’athlète ont marqué mon cheminement. À mon époque, aller aux Jeux était vraiment un exploit, se rappelle-t-elle. Par la suite, la préoccupation de faire aimer l’activité physique a continué de m’animer.»

Après cette expérience d’athlète, à l’aube de la décennie 1980, elle a porté le chapeau de bénévole lors de six finales. Puis, plus de 20 ans plus tard, Diane Gosselin est retournée aux Jeux du Québec en 2007. Après avoir travaillé plusieurs années en loisir municipal à Waterloo, elle s’est jointe à Loisir et Sport Montérégie où elle a notamment hérité des responsabilités de chef de la délégation de Richelieu-Yamaska.

Unis pour une semaine

À Drummondville, les objectifs de Diane Gosselin ne seront pas différents des autres Finales et vont au-delà des performances. «Je veux créer un sentiment d’appartenance à une seule entité, Richelieu-Yamaska. Je souhaite que, dans l’espace de quelques jours, les athlètes oublient le club sportif d’où ils viennent pour se rallier à la région.»

Mme Gosselin espère aussi que les jeunes athlètes vivront une expérience inoubliable. «Les jeunes ont probablement plus d’opportunité aujourd’hui qu’à une certaine époque. Mais nous voulons qu’ils repartent des Jeux avec quelque chose de spécial dans le cœur. Il est aussi important que les jeunes donnent le meilleur d’eux-mêmes.»

Quelques souvenirs

Diane Gosselin a apprécié l’accueil de tous les milieux hôte des Jeux. Mais elle a reconnu que la 46e Finale des Jeux à Beauharnois et Salaberry-de-Valleyfield à l’hiver 2011 s’était démarquée à cet effet. «Ce n’est pas une pointe contre les autres milieux qui ont aussi été accueillants.»

Des nombreuses histoires qu’elle a pu vivre aux Jeux, c’est une situation s’étant produite à l’été 2007 à Sept-Îles avec un nageur des Olympiques spéciaux Québec, qui a marqué son esprit.

«Le comité organisateur remettait des sacs et des gourdes, mais ces dernières ne se tenaient pas bien. Le jeune en question était venu me voir pour me dire qu’il avait perdu sa gourde. Je lui avais dit que moi aussi j’avais perdu la mienne, mais promis que j’irais lui en chercher une autre. Le nageur m’a dit de profiter de ma recherche pour me procurer à moi aussi une nouvelle gourde. Ça m’avait fait sourire.»