Le Bedfordois Félix Dandurand à l’assaut du championnat

SPORT. Le Bedfordois Félix Dandurand fait flèche de tout bois sur le circuit de courses de motos sur glace.

Plus jeune compétiteur de la classe amateur, le pilote de 18 ans en est à sa première année complète sur le circuit Eskape. S’il termine parmi les trois premiers au terme de la saison, il pourrait même «devoir» faire le saut chez les pros la saison prochaine.

«C’est quelque chose que j’aimerais. Ce ne sera pas facile, les pros sont vraiment rapides et ils ont beaucoup d’expérience. Ça prendra de nombreuses pratiques l’été prochain, rigole-t-il. Pour moi il s’agit d’avoir du plaisir en obtenant les meilleurs résultats possible.»   

Adepte de la moto en été, il dit carburer à l’adrénaline, à la compétition. «C’est quelque chose qui vient me chercher.»

Sa faible expérience ne l’a pas empêché d’obtenir des résultats éclatants, avec l’aide de Simon Fournier notamment. Ses engins lui sont prêtés par Jean Barsalou.

Enfourchant une Yamaha avec une cylindrée de 450 cc et munies de pneus à vis, il terminait 2e sur une quinzaine de coureurs à Lavaltrie, le 31 janvier. Une semaine plus tard à Kahnawake, il remportait l’épreuve au dernier tour, devant quelques pilotes beaucoup plus aguerris. Présentement 2e au classement, des courses l’attendent à Roxton Pond le 21 février, à Berthierville le 27 et à Beauharnois le 5 mars.   

De la moto sur terre battue en été

La saison chaude venue, le jeune Dandurand ne délaisse pas la moto, bien au contraire. L’été dernier, en plus d’en faire de manière récréative, il s’est rendu en Ontario, avec la complicité de Claude Racine, pour prendre part à une course sur un ovale de terre battue. «C’est une proposition qu’il m’a été faite et j’ai sauté sur l’occasion. J’aimerais en faire d’autres cette année.»   

Le risque de blessures

Même s’il en est conscient lorsqu’il se retrouve en piste, Félix Dandurand dit ne pas trop craindre les blessures. «Je vois le danger, si nos pneus avec les nombreuses vis touchent une jambe, il peut y avoir des dommages, mais ça se passe bien jusqu’à maintenant.»

Les pilotes ne chutent pas de haut, puisqu’ils sont inclinés en prenant les virages. «Si on tombe, on glisse vers le banc de neige sur le côté de la piste.»