Le Golf St-Césaire ravagé par les flammes
Un incendie a fait rage, lundi, au Golf Saint-Césaire, à Saint-Césaire. De nombreux pompiers, dont ceux de Marieville, de Rougemont et de Saint-Césaire, ont combattu les flammes. L’édifice est une perte totale. Les pertes se chiffrent en millions de dollars.
L’incendie s’est déclaré vers 9h00. À l’arrivée des pompiers, une forte fumée se dégageait du toit, «ce qui laissait présager le pire», indique Jacques Bienvenu, directeur du Service de sécurité incendie de Saint-Césaire. Dès lors, le chef Bienvenu assigne l’ensemble des pompiers de Saint-Césaire et demande l’entraide des municipalités de Rougemont et de Marieville. Il réquisitionne aussi le camion-échelle de Marieville. Une quarantaine de pompiers ont répondu à l’appel.
Sous le toit en tôle, terminé il y a à peine une semaine, les flammes faisaient rage. Et Dame Nature n’a pas facilité la tâche des sapeurs. «Le vent poussait le feu vers l’intérieur. Ça ne nous a pas aidés», enchaîne M. Bienvenu. Un imposant panache était visible dans les cieux de la Ville.
Les pompiers ont travaillé pendant près de quatre heures pour maîtriser l’élément destructeur. Le bâtiment serait une perte totale. Le maire de Saint-Césaire, Guy Benjamin, évalue les dommages entre 1,5 et 2 millions de dollars.
Un problème électrique
En entrevue avec GranbyExpress.com, lundi matin, Martin Ducharme, le directeur général du Golf Saint-Césaire, s’est dit atterré. «C’est pas le fun», a-t-il affirmé d’entrée de jeu. Actuellement en arrêt de travail, M. Ducharme a été avisé de la situation par son adjointe.
Tous les employés présents ont pu évacuer sans être blessés. «Le reste, c’est du matériel. Il y a des assurances. C’est sûr que ce sera relancé. C’est à la Ville de décider, mais c’est sûr qu’on revient», ajoute-t-il.
Au début de la présente saison de golf, la direction annonçait que 250 000$ avaient été injectés dans le projet de rajeunissement de la bâtisse. «Ça c’était pour notre projet de rénovation intérieure. On venait juste de finir la toiture», précise M. Ducharme. C’est d’ailleurs à ce niveau que le feu aurait pris naissance. Un trouble électrique expliquerait le brasier alors qu’un électricien était sur les lieux, lundi matin. «Ce qu’on m’a dit, c’est qu’au moment où l’électricien a remis en fonction certains circuits d’alimentation, c’est là que ça a commencé. Il y avait un fil qu’il ne pensait pas qu’il y avait du courant dedans», explique Martin Ducharme.
De son côté, Jacques Bienvenu ne corroborait pas, mardi matin, cette thèse. «Il n’y a rien de confirmé encore», conclut-il.