Lydia Cleary, championne québécoise au 1,30 m
La Dunhamienne Lydia Cleary, qui évolue en équitation classique depuis une bonne dizaine d’années, a non seulement atteint ses objectifs de 2013, mais les a largement dépassés.
La jeune femme de 20 ans n’a eu besoin que de quelques mois pour maîtriser les sauts d’obstacles d’une hauteur de 1,30 mètre. Ses solides performances à Blainville, Lévis et et Bromont (plusieurs titres et quelques deuxièmes places) lui ont permis de remporter le championnat québécois de cette catégorie chez les cavaliers juniors amateurs avec 7 541 points et 2 460 $ en bourses.
«Je visais le top 3 et j’ai raflé le titre. Ça dépasse mes plus folles espérances», admet la principale intéressée.
Lydia Cleary s’était maintenue parmi les six premières, l’année précédente, aux épreuves de 1,25 m et de 1,30 m.
Facteurs déterminants
La Dunhamienne laisse entendre que ses performances de 2013 ne tiennent pas du hasard et seraient plutôt le résultat de nombreuses années d’efforts. On peut facilement la croire…
«Ces derniers mois, j’ai travaillé plus fort que jamais. Les entraînements étaient à la fois plus longs et plus intenses, mais ça a valu la peine», précise-t-elle.
La cavalière de 20 ans attribue une partie de ses progrès à l’encadrement fourni par sa nouvelle entraîneure Laurie Bucci, une compétitrice de renom qui a fait ses preuves avec l’équipe nationale d’équitation.
«Je me suis beaucoup améliorée avec Laurie, car elle me donne constamment de nouveaux trucs. Les entraînements supervisés par Laurie ont également aidé mon cheval à développer sa musculature», indique Lydia Cleary.
La jeune femme fait maintenant équipe avec Paradoxe de l’Éclypse, un cheval de sport belge de 14 ans. «Ça nous a pris entre six mois et un an avant de nous apprivoiser l’un et l’autre. Nous faisons équipe depuis une trentaine de compétitions», poursuit-elle.
La championne québécoise compte s’attaquer aux épreuves de 1,35 m dès l’an prochain, avec le même cheval, tout en conservant son titre au 1,30 m. Elle espère également pouvoir faire l’essai d’un deuxième cheval, en fin de saison, pour les compétitions de type Grand Prix.
«L’année 2014 en sera une d’ajustements et d’expérimentation», laisse entendre cette fière compétitrice.
Plan de carrière
Lydia Cleary prévoit continuer à s’entraîner sur une base de cinq fois/ semaine en 2013-2014.
«Après cinq années en sport-études à Massey-Vanier, je poursuis dans la même voie au cégep Granby-Haute-Yamaska. J’entreprends ma quatrième session de niveau collégial», indique l’étudiante en gestion de commerce.
Ces deux établissements scolaires utilisent les installations du Centre équestre Cowansville – et celles de diverses autres entreprises privées – pour les besoins de leur programme de formation en équitation.
«J’ai également la chance de participer au programme de développement de l’excellence de la Fédération équestre du Québec», ajoute celle qui fait partie du club sélect des <I>athlètes espoirs<I> depuis maintenant trois ans.
À 20 ans, la Dunhamienne a déjà mis une croix sur les Jeux olympiques, mais rêve toujours de prendre part et de remporter des Grands Prix dans la catégorie 1,40 m, tout en faisant carrière comme gestionnaire.
«L’enseignement de l’équitation ne m’intéresse guère, mais je serais partante pour entraîner des chevaux de compétition. Sauter à cheval, c’est une chose et montrer quoi faire à quelqu’un, c’en est une autre. Le contact avec les animaux a toujours été très important pour moi», explique-t-elle.
Lydia Cleary s’est occupée de la gestion des ressources humaines (horaires des employés) et de l’écurie du Centre équestre Cowansville (commandes de nourriture, location d’espaces, etc.) au cours de la dernière saison estivale. Elle entend poursuivre son cheminement au sein de l’entreprise familiale à sa sortie de l’école.
«Comme j’aime les personnes âgées, j’ai également un intérêt pour les activités des Résidences Magenta», ajoute la jeune femme, en faisant référence à une autre entreprise dans laquelle sa famille joue un rôle de premier plan.