Sports équestres: l’International Bromont affiche complet

ÉQUITATION. Alors que les épreuves de la FEI débutent vendredi, l’International Bromont n’a plus aucune place disponible dans les écuries pour les deux semaines de compétition.

«Les cavaliers participent en très grand nombre cette année, autant dans les épreuves de la Fédération équestre internationale (FEI) que dans les épreuves nationales. Depuis une semaine, on a même dû en refuser. Ça veut dire que notre sport se porte bien», indique le grand manitou de l’événement, Roger Deslauriers.

Et on ne parle pas seulement de quantité, mais également de qualité, insiste le directeur du concours, en faisant référence aux cavaliers de haut niveau qui s’amènent à Bromont.

«Cette année, le circuit international a été repensé, alors que le nombre d’épreuves comptant pour la Coupe du monde passe de 21 à 14. Bromont est le seul endroit au Québec à présente une telle épreuve et le tout premier de la côte est américaine à présenter un programme en 2016. Ça joue en notre faveur», signale M. Deslauriers.

Au dire de ce dernier, les améliorations apportées au site favorisent également Bromont (voir autre article).

Compétiteurs de renom

Cette année le pays hôte pourra compter sur une forte délégation. Les Québécois David Arcand, Laurie Bucci, François Lamontagne, Josée Turcotte, Natasha Dionne, Anne-Marie Jodoin, Isabelle Lapierre et Vanessa Paschini seront notamment de la partie. Il en va de même pour les Canadiens Mac Cone, Lindsay Bradshaw, Keean White, Erynn Ballard et Kevin Crosby.

«Jill Henselwood devait également être des nôtres, mais ses services sont requis en Europe pendant la même période», précise Alexandra Hill, responsable des communications à l’International Bromont.

On pourra également voir à l’œuvre Leslie Howard, Andrew Welles, Karen Tisbo, Andrew Kocher, Mario Deslauriers et Lucy Deslauriers, des États-Unis, Fernando Martinez et Claudia Ballesteros, du Mexique, Carlos Ramirez et Juan Manuel Gallego, de la Colombie.

«Mario et Lucy doivent arriver aujourd’hui. Mario a plusieurs bons jeunes chevaux à sa disposition, mais aucun d’entre eux ne se démarque encore vraiment. Lucy va par ailleurs compétitionner avec Ester, un ancien cheval de son père. À 17 ans, elle n’a pas l’âge requis pour participer aux finales de la Coupe du monde, mais pourra néanmoins prendre part aux qualifications. Elle vise par ailleurs une place au sein de l’équipe américaine d’ici deux ans», indique Roger Deslauriers, qui suit la carrière de son fils et de sa petite-fille avec intérêt malgré la distance qui les sépare.

Ce dernier prend soin de rappeler que la qualité du cheval compte pour 65 % à 70 % des succès d’un cavalier.