Un film de Guy Édoin sélectionné pour L’Atelier de la Cinéfondation

Le cinéaste Guy Édoin continue de tirer son épingle du jeu à l’international. Après avoir participé à plusieurs festivals en sol étranger, le réalisateur de Saint-Armand vient de recevoir une invitation pour L’atelier de la Cinéfondation du Festival de Cannes.

Pour sa dixième édition, L’Atelier de la Cinéfondation accueillera 15 réalisateurs de 14 pays dont les projets de film ont été jugés particulièrement prometteurs.

«Le scénario de Ville-Marie est le tout premier projet québécois et canadien à être sélectionné pour cet atelier de coproduction», précise la firme IXION Communications.

L’Atelier ouvre à ses participants les portes des coproductions internationales. Du 16 au 22 mai prochain, les réalisateurs retenus et leurs producteurs auront ainsi la chance de rencontrer des partenaires potentiels, indispensables pour finaliser leur projet et passer à la réalisation de leur film.

L’Atelier a été créé en 2005 afin d’encourager le cinéma de création et de favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes dans le monde. L’organisme a suivi 141 projets, dont 85 sont sortis sur les écrans et 44 sont actuellement en pré-production.

Scénarisé par Guy Édoin et Jean-Simon Desrochers, le film Ville-Marie sera réalisé par Guy Édoin. On y fera la connaissance d’une actrice française, de son fils, d’une infirmière et d’un ambulancier dont les destins entreront en collision en plein cœur de Montréal.

On se souviendra que Marécages, le premier long-métrage d’Édouin, avait été lancé à la Semaine de la Critique de la Mostra de Venise. Le film a poursuivi sa route en faisant l’ouverture de la section  «Canada First» au Festival international de films de Toronto, puis en sélection aux festivals de Pusan, de Chicago, de Valladolid et de Namur.

Marécages a également tenu l’affiche dans plusieurs festivals canadiens (Atlantic Film Festival, Sudbury Cinefest, Vancouver), où le film a obtenu une mention honorable dans la course au Meilleur film canadien.

En 2011, la revue Screen International a par ailleurs choisi Guy Édoin comme l’un des 25 réalisateurs émergeants à surveiller.