Une journée au Centre Bell: «Un moment inoubliable» 

HOCKEY. Les joueurs du Desjardins de Farnham-Bedford au bantam A ont de grands sourires accrochés au visage ces jours-ci. Les jeunes hockeyeurs reviennent d’une visite au Centre Bell, où, le temps d’une journée, ils ont pu vivre le quotidien des joueurs professionnels. 

L’équipe était l’une des deux finalistes de la compétition Contre-attaque. L’initiative était chapeautée par l’équipementier Under Armour et le programme de développement du hockey mineur des Canadiens de Montréal.

C’est donc une journée complète entre les murs du Centre Bell qui attendait les 15 membres de la formation dimanche, avec en prime une apparition aux bulletins sportifs de TVA Sports. 

«C’était bien au-delà de nos attentes. Les enfants s’exclamaient constamment. Ils étaient très heureux et très impressionnés par l’immensité de l’amphithéâtre», explique l’entraîneur-chef Jean-François Allard.

Des ateliers

Les jeunes ont notamment pu compter sur les conseils de Pierre Allard, le préparateur physique du CH. Ils ont pris part à des séances d’entraînement sous la responsabilité de l’ancien défenseur du Tricolore Gaston Gingras. Pendant une trentaine de minutes, Marc Bergevin est revenu sur sa carrière de près de vingt saisons comme joueur et sur son rôle de directeur général avec le Canadiens.

À défaut d’entrevoir un joueur du CH, les jeunes ont eu la permission de poser les pieds dans le vestiaire des grands.      

Un match de trois périodes de 15 minutes, précédé de l’hymne national est venu fermer la journée remplie d’une douzaine d’heures d’activités.

«Les petits gars avaient le sourire toute la journée. Tout le monde en est sorti grandi et les jeunes en avaient long à dire à leur copain de classe.»

Sur un nuage

Le repos aura été salutaire au terme d’une journée remplie d’une douzaine d’heures d’activités. «Nous sommes revenus épuisés physiquement et émotionnellement. C’était vraiment quelque chose de vivre ça!»

Dès le lendemain toutefois, les jeunes sautaient sur la glace pour une séance d’entraînement, et «plusieurs flottaient toujours sur un nuage», relate l’entraîneur-chef.  

La trentaine d’heures consacrées à ce concours en valent pleinement la chandelle, selon lui. «Certains parents m’ont dit qu’ils avaient pleuré en voyant leurs enfants sur la glace du Centre Bell. Nous avons été traités comme des rois et ça en a vraiment valu la peine.»