Une soixantaine de joueurs au camp des Astérix et des Gaulois

FOOTBALL. Le retour sur le terrain se prépare pour les footballeurs de l’école secondaire Jean-Jacques-Bertrand à Farnham, alors qu’a débuté le camp printanier des Gaulois et des Astérix. Une soixantaine d’entre eux revêtent l’uniforme dans le cadre des activités printanières de cette année.     

Les footballeurs ont amorcé les séances d’exercices il y a une dizaine de jours. Les caprices de la météo sont venus retarder quelque peu les plans de l’organisation. «Le beau temps n’était pas au rendez-vous, et les conditions pas faciles», explique le pilote Ross Lemke. Les jeunes accumulent déjà quelques pratiques de jeux simulés, où s’entremêlent cadets et juvéniles, sur les espaces à l’arrière de l’école secondaire. Chacune des deux équipes sautera sur le terrain pour un match préparatoire le 30 avril contre Massey-Vanier.  

35 joueurs s’alignent avec les Astérix ces jours-ci, une donnée à la baisse au cours des dernières années. «J’aurais aimé avoir plus de joueurs, mais la population étudiante de JJB n’est pas tellement élevée. C’est difficile d’avoir plus de garçons en secondaire 4 et 5, compte tenu du bassin de garçons. S’il est en chute, les effets se font ressentir sur nous», explique l’entraîneur.

Sept receveurs de passes et quatre porteurs de ballons foulent notamment le terrain de pratique. L’équipe est toutefois toujours à la recherche d’un quart-arrière, après le départ de Jesse Swennen, recruté par les Géants du Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu. «Il va nous falloir trouver le jeune pour ce poste clé à l’attaque. Pour l’instant, on tente toutes les expériences et on donne les chances à un peu tout le monde.»

Gaulois

Le portrait est sensiblement le même du côté des Gaulois, alors qu’une trentaine de joueurs participent au camp printanier. La plupart en sont d’ailleurs à une première expérience. C’est René Rochon qui tiendra les rênes de l’équipe la saison prochaine.

Au terme du camp, les joueurs juvéniles et cadets auront cumulé plusieurs heures de pratique sur le terrain, de même que trois matchs préparatoires. «Si on investit du temps au printemps, c’est parce qu’on veut qu’ils soient de retour à l’automne. Le camp du printemps, ça donne une bonne idée de ce qu’on pourrait avoir comme équipe à l’automne, mais il y a toujours des surprises. On veut que ce soit plaisant. Les jeunes peuvent sortir de leur zone de confort et apprendre leur football. On met l’accent sur la solidarité de l’équipe», souligne Lemke.

Les Astérix, au moment de sauter sur le terrain pour une 41e saison, présenteront un visage offensif et défensif inexpérimenté. «Ce sera une équipe très jeune cette année. Nous manquons d’expérience et je pense qu’on aura du travail à faire, mais les gars semblent déterminés. Il y aura de beaux défis pour l’équipe d’entraîneurs», laisse entendre Lemke.