Incendie mortel dans un immeuble à logements du quartier Saint-Sauveur à Québec

QUÉBEC — L’homme trouvé inconscient jeudi matin dans un immeuble à logements en flammes à Québec, dans le quartier Saint-Sauveur, a succombé à ses blessures.

La victime, âgée de 65 ans, a été trouvée inconsciente par les pompiers à l’intérieur du logement où l’incendie a pris naissance au deuxième étage.

C’est un appel au 911 vers 5h00 qui a alerté les services d’urgence concernant l’immeuble de trois étages de la rue Saint-Vallier Ouest qui était en feu. L’endroit abrite un commerce au rez-de-chaussée et des logements aux étages supérieurs.

Ce sont des patrouilleurs du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) qui ont été les premiers à arriver sur les lieux. Ils ont tenté d’entrer dans l’immeuble pour aider les occupants des cinq logements à en sortir, mais ils ont été repoussés par une fumée trop dense alors qu’il restait encore deux des cinq logements à évacuer.

«Nos pompiers arrivent sur place et on constate qu’il y a une personne au troisième étage qui est sur un balcon, donc celui-ci est évacué», a raconté Bill Noonan, porte-parole du Service de protection contre l’incendie de Québec (SPCIQ).   

«Suite à l’extinction, les pompiers remarquent un homme inconscient. Ils l’évacuent immédiatement puis celui-ci est pris en charge par les paramédics. Il était dans un état critique et son décès a été constaté plus tard à l’hôpital», a-t-il précisé.

Le feu a été maîtrisé vers 7 h 30 et les pompiers ont pu quitter les lieux vers 10 h 05.

Les dommages aux logements sont considérables. Les locataires ne pourront pas réintégrer l’immeuble et ils ont été pris en charge par des équipes de la Croix-Rouge. L’eau utilisée pour arroser les flammes a également endommagé le commerce situé au rez-de-chaussée.

«Les pompiers sur place ont pu sortir des biens essentiels, comme des médicaments, pour ces résidants-là», a précisé Bill Noonan.

La cause de l’incendie n’était pas connue dans l’immédiat, mais les pompiers ont remarqué l’absence du signal sonore qu’auraient dû donner des avertisseurs de fumée fonctionnels.

«C’est un incendie qui rappelle également toute l’importance des avertisseurs de fumée. (…) Près de 90 % des incendies mortels se produisent dans des bâtiments résidentiels où les avertisseurs de fumée étaient manquants ou non fonctionnels», a déploré M. Noonan, soulignant que l’on a «généralement trois minutes pour pouvoir évacuer de façon sécuritaire».

Une enquête du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) est également en cours.