Ottawa sanctionne des institutions liées au régime militaire du Myanmar

OTTAWA — Le Canada s’est joint aux États-Unis et au Royaume-Uni pour sanctionner des dizaines de personnes et d’institutions liées au régime militaire du Myanmar.

Les nouvelles sanctions visent 39 personnes et 22 institutions qu’Ottawa accuse d’aider la junte militaire depuis qu’elle a renversé le régime civil, en février 2021.

L’armée du Myanmar a été accusée dans les derniers mois d’avoir mené des frappes aériennes meurtrières contre des civils, notamment lors d’un rassemblement d’un mouvement d’opposition, en avril, et contre un camp de personnes déplacées, au début du mois d’octobre.

Ottawa affirme que les pays pairs tentent de mettre fin à la vente et au transfert d’armes au régime militaire, qui est accusé d’incendies de masse, de destructions de villages, de détentions arbitraires et de tortures.

L’annonce effectuée lundi élargit également les interdictions canadiennes sur l’exportation, la vente et l’expédition de carburant d’aviation vers le régime qui gouverne le Myanmar, pays anciennement connu sous le nom de Birmanie.

Ottawa affirme que les nouvelles sanctions visent à compléter les efforts régionaux de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) pour mettre fin à la violence au Myanmar.