Trois arrestations après la découverte de restes humains dans la région de Québec

Trois personnes ont été arrêtées dimanche soir à Kahnawake à la suite de la découverte de restes humains dans la région de Québec. La Sûreté du Québec (SQ) poursuit son enquête dans ce dossier, puisque «tout porte à croire» que cet incident serait en fait lié à un meurtre survenu à Contrecœur, en Montérégie.

Dimanche après-midi, ce sont les policiers du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) qui ont été appelés à intervenir lorsque des restes humains ont été découverts sur une terre agricole de L’Ancienne-Lorette, en banlieue de Québec.

Au fil de l’enquête, il a été déterminé par les policiers que ces restes humains pouvaient être liés à un meurtre survenu à Contrecœur. La SQ a donc été appelée à intervenir dans ce dossier.

En soirée, vers 18 h 30, trois personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette enquête: un homme de 44 ans et une femme de 31 ans de la région de Montréal, ainsi qu’un homme de 31 ans de Contrecœur.

Ces trois personnes ont été arrêtées alors qu’elles se trouvaient à bord d’un véhicule qui se déplaçait à Kahnawake, également en Montérégie. Elles devaient être rencontrées par les enquêteurs de la SQ lundi, mais aucun détail concernant une éventuelle comparution devant un tribunal n’était disponible en matinée, puisqu’aucune accusation formelle n’avait été portée contre elles à ce moment.

Lundi matin, l’enquête policière se poursuivait dans ce dossier, notamment à Contrecœur où, «selon les informations recueillies, tout porte à croire que le meurtre serait survenu».

«Le Service de l’identité judiciaire et le Laboratoire de science judiciaire et de médecine légale se trouvent sur place. Une perquisition est également en cours dans le véhicule à bord duquel les trois personnes prenaient place lors de l’arrestation», a précisé la SQ.

L’identité de la victime au centre de toute cette affaire n’est toujours pas connue, puisque la victime n’était «pas identifiable à première vue».

«On parle de restes humains qui ont été retrouvés, donc il n’y a pas d’identification possible. Cela va prendre l’autopsie pour déterminer les causes du décès et identifier la victime», a expliqué le sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la SQ.