Des secteurs commerciaux mieux définis à Farnham

Selon Benoit Larivière, le nouveau plan de zonage deviendra la pièce maîtresse de la nouvelle réglementation de la Ville de Farnham en permettant de redécouper le territoire de la municipalité en secteurs bien définis.

«Le nouveau plan viendra notamment confirmer le rôle commercial de certains secteurs et déterminer une vocation précise à chacun d’entre eux. Il permettra également d’éliminer certaines zones commerciales résiduelles qui n’avaient plus de raison d’être», explique le directeur du service d’urbanisme.

Farnham a eu recours aux services de la firme Demarcorm à la fin de 2012 pour l’aider à dresser un portrait du centre-ville et des autres pôles commerciaux existants et de mieux cerner son potentiel de développement. La firme a rendu son rapport au printemps 2013.

«On s’est notamment rendu compte que Farnham avait trop de pieds carrés à vocation commerciale sur son territoire, de quoi combler les besoins d’une municipalité de 40 000 ou 50 000 habitants. L’étude a également démontré que les commerces sont très éparpillés et qu’il n’y a pour ainsi dire aucun regroupement thématique», résume M. Larivière.

Quatre zones commerciales

Pour remédier à ce «problème», Farnham entend procéder à la création de quatre pôles commerciaux  principaux  – centre-ville, entrée ouest, entrée sud et entrée nord – avec des vocations bien précises (voir tableau).

«Les services professionnels (notaires, avocats,  médecins, dentistes, architectes, etc.) et les établissements commerciaux qui génèrent un fort achalandage (banques, pharmacies, épiceries, etc.) vont demeurer au centre-ville. L’implantation de la nouvelle SAQ, à l’intersection Meigs-Principale, cadre parfaitement avec cette orientation avec ses commerces au rez-de-chaussée et ses bureaux à l’étage», explique M. Larivière.

Ce dernier ajoute que chacune des zones commerciales aurait avantage à pouvoir compter sur la présence de restaurants «afin d’éviter que les gens quittent la zone pour aller dîner et n’y reviennent pas après coup».

Épuration et simplification

La Ville de Farnham s’est également livré à un véritable «exercice d’épuration» lors de la refonte de son règlement de construction.

«L’exercice a permis de simplifier le libellé des articles de manière à faciliter la compréhension et l’application des règlements», indique M. Larivière.

Après avoir adopté le Code de la construction du Québec en 2005, la municipalité s’apprête à franchir une nouvelle étape en transposant certains articles du Code pour créer son propre règlement.

«Les inspecteurs municipaux se basaient jusqu’ici sur le Code de la construction pour rendre leurs décisions. En se référant à un règlement moins volumineux (40 pages au lieu de 600) et mieux adapté aux réalités de notre milieu, il sera possible d’accélérer le traitement des demandes de permis pour les constructions neuves», explique le directeur du service d’urbanisme.

Quatre zones commerciales

. Centre-ville: affectation mixte (vente au détail, services professionnels, restauration, hébergement)

. Entrée ouest : halte routière (stations d’essence, restos, motels et dépanneurs pour accommoder une clientèle de passage / véhicules de promenade, véhicules lourds)

. Entrée sud : grandes surfaces de 200 000 à 300 000 pi<V>2<V> (concessionnaires automobiles, centres de rénovation, etc.)

. Entrée nord : industriel lourd et  commerces de gros, d’entreposage, de transport