Cyanobactéries: l’OBV Missisquoi invite les citoyens à la vigilance

PRUDENCE – L’Organisme de bassin versant de la baie Missisquoi (OBVBM) informe les riverains du lac Champlain que les Directions de santé publique (DSP) n’émettent plus d’avis de restrictions d’usage pour les plans d’eau sauf en cas de situation exceptionnelle.

«Les DSP ne reçoivent plus les résultats des prélèvements de cyanobactéries et cyanotoxines faits dans les plans d’eau, s’il y a lieu, puisque ces derniers ne sont plus utilisés pour évaluer les risques pour la santé et émettre des recommandations. La population est plutôt invitée à suivre les conseils de sécurité disponibles sur le site du ministères du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MDDELCC) et à respecter les recommandations générales du ministère de la Santé et des services sociaux (MSSS)», indique Johanne Bérubé, porte-parole de l’OBVBM, dans un communiqué acheminé aux medias.

Cette dernière ajoute que la protection des usagers passe par la reconnaissance visuelle des proliférations d’algues bleu-vert.

«Lorsqu’elles deviennent très abondantes, les algues bleu-vert forment ce que l’on appelle des fleurs d’eau, qui peuvent s’étendre dans une partie ou dans la totalité d’un plan d’eau», précise Mme Bérubé.

La porte-parole de l’OBVBM tient également à rappeler que l’exploitant d’une plage a l’obligation d’assurer la sécurité des baigneurs. Il doit évacuer et interdire l’accès, entre autres, lorsque les eaux ne sont pas limpides ou que la sécurité des baigneurs est compromise. L’exploitant doit par ailleurs informer sans délai les usagers potentiels de la plage en installant, par exemple, les affiches indiquant sa fermeture.