L’avenir de l’aréna de Saint-Césaire encore incertain

Alors qu’un comité a été formé avec les Villes de Rougemont, Saint-Paul-d’Abbotsford et l’Ange-Gardien pour explorer la possibilité de construire un nouvel aréna, parallèlement, Saint-Césaire attend toujours de savoir si elle rénovera le bâtiment de 40 ans qui s’enfonce graduellement dans le sol.

«Ce sont deux dossiers qui roulent en même temps», indique Guy Patenaude, directeur des Loisirs à la municipalité.

Celui-ci ajoute que la Ville n’a pas encore statué sur le sort de l’aréna Guy Nadeau puisqu’elle attend des réponses d’ingénieurs quant au coût des travaux et à la durée de vie du bâtiment une fois rénové.

«De jour en jour, on suit l’évolution de l’état du plancher grâce à un niveau à laser portatif. La sécurité des utilisateurs reste notre priorité», continue le responsable.

D’ici quelques semaines, la Ville obtiendra les réponses des ingénieurs et pourra ensuite décider si elle injecte de l’argent ou non dans la rénovation de l’aréna qui a été inauguré en 1974 sur la rue Saint-Michel.

Un nouvel aréna ?

Depuis quelques mois, les Villes de Saint-Césaire, Rougemont, Saint-Paul-d’Abbotsford et L’Ange-Gardien planchent sur l’option de bâtir un aréna conjointement tout en créant une Régie intermunicipale des loisirs, afin d’obtenir des subventions plus facilement.

Au début du mois de février, le quatuor décidait de former un comité spécial afin de commander une étude de faisabilité sur la création d’un bâtiment tout neuf. C’est la Ville de Saint-Césaire qui défrayera les coûts de cette étude. Cette décision a été prise à la suite d’une rencontre portant sur l’avenir de l’aréna entre les quatre municipalités, des représentants de la Commission scolaire des Hautes-Rivières ainsi que des personnes du gouvernement provincial et fédéral.

Les membres du comité visiteront aussi des arénas, évalueront les besoins et détermineront aussi un montant pour le coût de construction de l’établissement. «Ça va varier en fonction des besoins, de ce qu’on va retrouver à l’intérieur de l’aréna, de sa composition. On pourrait en avoir un à 9 ou 10 M $ ou, encore, à 3 M $, c’est très relatif», continue M. Patenaude.

Le comité va ensuite monter un dossier et présenter le projet au gouvernement afin d’obtenir des subventions. On saura ensuite le montant à payer pour chacun des partenaires impliqués. «Chaque municipalité va retourner chez elle et regarder avec son conseil», ajoute M. Patenaude en précisant qu’aucune date n’avait encore été avancée pour le dénouement de ce dossier.