46 propriétaires terriens s’engagent à protéger l’environnement

PATRIMOINE – La cause environnementale gagne du terrain en Haute-Yamaska grâce à l’implication de 46 propriétaires terriens qui ont accepté d’ajuster leurs activités courantes pour mieux protéger la faune et la flore.

Au lieu de s’en tenir à des vœux pieux, ces personnes se sont engagées à préserver les zones les plus fragiles de leur terrain par la signature d’une entente morale avec Nature-Action Québec et la Fondation pour la sauvegarde des écosystèmes du territoire de la Haute-Yamaska (SÉTHY).

L’implication des Conserv’Acteurs – c’est ainsi qu’on les appelle – contribuera à protéger 1 300 hectares de milieux naturels abritant 27 espèces animales et végétales à statut précaire et une panoplie de milieux humides (tourbières, étangs, marécages).

«Pour la plupart des gens, 1 300 hectares, c’est une notion plutôt abstraite. Pour mieux saisir l’ampleur du geste posé par les propriétaires terriens, précisons que la zone protégée mesure 13 km2, soit l’équivalent du Parc national de la Yamaska», précise Alain Mochon, président de la Fondation SÉTHY.

La Fondation SÉTHY et Nature-Action Québec demeurent disponibles pour informer et accompagner les propriétaires qui souhaiteraient aller plus loin dans leurs démarches.

«Au-delà de l’engagement moral, il existe d’autres formules de conservation volontaire. Les intéressés peuvent négocier une servitude de conservation avec la Fondation SÉTHY ou contribuer à la création d’une réserve naturelle en milieu privé, une option où le propriétaire garde son terrain mais s’assure de sa conservation à long terme par une entente légale», explique Stéphanie Côté, chargée de projets chez Nature-Action Québec.

Ces démarches permettent aux propriétaires impliqués de bénéficier de certains avantages fiscaux tout en devenant des partenaires de premier plan en matière de protection de l’environnement.