Aide alimentaire: pour les enfants d’abord!
Sandra, une Farmhamienne dans la fin de la vingtaine, recevra un panier de Noël, demain, pour la toute première fois. Elle a appris l’existence de ce service de la bouche d’une amie.
«Je travaille depuis une quinzaine d’années et je n’ai jamais manqué de rien. Mais ma récente séparation et la perte de mon emploi, en septembre dernier, sont venues tout changer. Les denrées alimentaires fournies par le Centre d’action bénévole à la veille de Noël seront les bienvenues cette année. À défaut de cadeaux, il faut que mes enfants aient quelque chose à se mettre sous la dent pour les Fêtes», indique la jeune mère monoparentale qui a la garde partagée de quatre enfants de 18 mois, quatre, sept et onze ans.
Sandra a travaillé huit ans dans des usines de la région et sept ans dans la fonction publique provinciale avant de perdre son emploi.
«Je gagnais 40 000$ par année et je me retrouve sans salaire du jour au lendemain. C’est tout un choc!», affirme la principale intéressée qui est présentement à la recherche d’une solution pour payer son auto, son appartement et nourrir ses enfants.
La Farnhamienne n’est pas admissible à l’assurance-chômage et n’entend pas réclamer d’aide sociale. «Je regarde les offres d’emploi sur Internet et j’envoie mon CV à une vingtaine d’employeurs à tous les jours. Les gens du bureau d’assurance-chômage me disent qu’ils ont rarement vu une telle ténacité. Le problème, c’est que les entreprises n’embauchent pas dans le temps des Fêtes, et que je dois m’arranger pour survivre, en attendant mes prochaines entrevues, prévues pour janvier prochain», poursuit-elle.
Sandra ne l’a pas facile, mais demeure optimiste «Il faut que je reste positive… ne serait-ce que pour mes enfants», explique-t-elle.
NDLR: Sandra est un nom fictif. Le journal a accepté de remplacer le nom de la jeune femme à sa demande.