Avis d’ébullition d’eau à Sainte-Brigide : maintenu malgré l’absence de bactéries

EAU POTABLE. L’eau doit être bouillie avant d’être consommée à Saint-Brigide-d’Iberville même si les derniers prélèvements révèlent qu’il n’y a plus la présence de coliformes fécaux dans le puits municipal.

Les Brigidiens sont privés d’eau depuis le 23 juillet.

«L’analyse des échantillons d’eau brute prélevés le 21 juillet par Aquatech, la firme qui gère nos installations, a démontré la présence de coliformes fécaux au niveau du puits qui alimente le réseau d’aqueduc de la municipalité. On n’a pas trouvé de traces de la bactérie lors des tests effectués au réservoir ni dans l’eau du robinet», avait expliqué Murielle Papineau, directrice générale de Sainte-Brigide-d’Iberville.

Le ministère de l’Environnement avait toutefois demandé à la municipalité d’émettre un avis d’ébullition d’eau par mesure préventive.

L’analyse des prélèvements d’eau brute effectués le 5 août par la firme Aquatech démontre qu’il n’y  a plus de présence de bactéries dans le puits municipal.

Cependant, lors de l’avis, les autorités gouvernementales ont questionné la municipalité à propos de ses installations. Elle devait entreprendre des vérifications avant de pouvoir lever l’avis d’ébullition même s’il n’y avait plus présence de la bactérie E.coli.   

«Nous devons, par exemple, vérifier l’étanchéité de notre réservoir, rapporte Mme Papineau. Nous devons répondre ainsi à cinq questions. À ce jour, nous avons répondu à quelques-unes des questions, mais il nous reste du travail à faire. D’après mois, tout sera envoyé au ministère d’ici la fin de la semaine».

La directrice générale espère que le dossier sera rapidement réglé par le ministère et avance que l’avis pourrait être levé en début de semaine prochaine.

Consignes

Murielle Papineau rappelle que les citoyens doivent faire bouillir leur eau pendant au moins une minute.  

Par ailleurs, la ville devra effectuer des échantillons d’eau pendant 10 semaines, à raison d’une fois par semaine, comme l’exige le ministère.

Lorsque l’avis d’ébullition sera levé, la directrice générale assure que l’information sera transmise par la poste et affichée dans les endroits publics.