Concours littéraires: deux  étudiants d’ici raflent un prix

LITTÉRATURE. Deux étudiants de niveau secondaire ont fait honneur à la Commission scolaire du Val-des-Cerfs en décrochant un prix au concours littéraire de l’Association des membres de l’ordre des palmes académiques (AMOPA).

Gabriel Michaud, un élève de l’école Jean-Jacques-Bertrand à Farnham, s’est vu attribuer le deuxième prix du concours littéraire de l’AMOPA-France dans la catégorie «Nouvelle» (prix Maupassant) pour un texte intitulé Rob.

Son récit met en scène le diplômé en sécurité et policier en herbe Rob qui se retrouve aux commandes du centre de contrôle de l’Entropie à la suite d’un acte de bravoure ayant permis d’épargner le neuvième vaisseau spatial de la flotte abritant des terriens exilés de leur planète afin de permettre à l’humanité de se perpétuer. La perspicacité du jeune homme de 25 ans lui permettra de retracer la personne ayant posé des nanobombes sur l’un des vaisseaux et lui vaudra d’être élu administrateur de la flotte de l’Entropie.

Un mystérieux bouquin

Sandrine Lussier, une élève de l’école de la Haute-Ville à Granby, est lauréate du concours littéraire de l’AMOPA-Québec, grâce à la rédaction d’une nouvelle intitulée Un mystérieux bouquin.

Le texte gagnant, écrit à la première personne du singulier, raconte l’histoire d’une étudiante en littérature qui, au beau milieu d’une tempête de neige, se retrouve en possession d’un vieux journal lui permettant d’entrevoir l’avenir. Au départ, l’étudiante utilise les pouvoirs du livre à petites doses, puis finit par développer une véritable dépendance à l’endroit de cet ouvrage mystérieux. Après une suite d’événements heureux, le personnage du récit sera finalement victime de sa trop grande curiosité.

Un prix prestigieux

L’AMOPA défend la langue et la culture francophone en France et dans quelque 150 autres pays.

«Lors de sa création par Napoléon 1er, en 1808, cette distinction visait  à reconnaître le travail de professeurs d’université émérites. Le prix est maintenant attribué par le ministre de l’éducation de France», signale Michel Leduc, vice-président de la section Québec de l’AMOPA.