Denis Paradis un plan d’infrastructures créateur d’emploi

POLITIQUE. Le candidat Denis Paradis n’est pas peu fier du plan libéral pour relancer l’économie canadienne.

«Notre parti propose de doubler les investissements dans les infrastructures – de 60G $ à 125G $ – afin de permettre la réalisation de projets dont le Canada a besoin pour créer des emplois tout en améliorant la qualité des services. L’économie tourne au ralenti et les gens peinent à joindre les deux bouts», indique M. Paradis.

Ce dernier rappelle que les municipalités de Brome-Missisquoi ont des besoins criants et que les élus verraient la bonification du programme d’infrastructures d’un très bon œil.

 «On parle de 10M $ pour Clarenceville et Venise-en-Québec, 8M $ pour Frelighsburg, 3M $ pour Orford, 1M$ à 2M $ pour Notre-Dame-de-Stanbridge et ainsi de suite», précise le candidat libéral.

À titre d’exemple, M. Paradis rappelle le rôle déterminant joué par le gouvernement libéral en 2005 dans la mise sur pied du centre communautaire de Lac-Brome.

«L’ancien maire de Lac-Brome, Richard Wisdom, se plaît à rappeler que j’ai étroitement collaboré à la réalisation du projet en amenant les besoins de Brome-Missisquoi à Ottawa et en ramenant l’argent nécessaire dans le comté», poursuit M.Paradis

Brome-Missisquoi

Denis Paradis estime que Brome-Missisquoi doit profiter de sa situation géographique – à une heure de Montréal et une heure de Burlington – pour attirer les touristes et consommateurs à la recherche de bonnes aubaines.

«On doit faire davantage pour rappeler aux Américains que notre dollar vaut 0,75 $ et qu’ils bénéficient ainsi d’un rabais de 25 % sur leurs achats», insiste l’ancien député et ministre.

M. Paradis propose également la mise sur pied d’une société de placement afin de générer du capital de risque et permettre aux jeunes de se lancer en affaires ou à la relève agricole de s’établir et d’avoir accès à la propriété.

«Comme il n’y a pas d’établissements postsecondaires dans Brome-Missisquoi, nos jeunes quittent leur ville ou village pour aller étudier et finissent par s’établir dans les grands centres. Il faut les ramener dans leur région d’origine en leur offrant des emplois intéressants», ajoute-t-il.