Des odeurs dérangeantes à Bedford

ENVIRONNEMENT. Des odeurs désagréables ont été ressenties aux quatre coins de la ville au cours des derniers jours à Bedford. La cause? Un bris d’équipement aux installations de l’usine Bonduelle, le mois dernier, serait à l’origine de cette mauvaise fragrance.

Perceptible à divers endroits dans la localité, selon la direction de vents, l’odeur agaçante a incité des citoyens à rapporter la situation aux instances municipales.

«On a eu des plaintes pour des odeurs et après vérification, on s’est aperçu que c’était chez Bonduelle», mentionne le maire de Bedford, Yves Lévesque.

Contactée par lAvenir Et Des Rivieres, la direction du transformateur de légumes surgelés et en conserve a confirmé la nouvelle.

«C’est un bris relativement important qui est survenu lors de la transformation des pois en juillet. La réparation est actuellement en cours», explique le porte-parole de Bonduelle, Gilles Corriveau.

Selon le représentant de la compagnie, l’équipement en panne serait rarement sujet à des bris. Mais en période intense de production, tout peut arriver. La présence d’eau et la chaleur intense aux abords de l’appareil défectueux pourraient avoir contribué à l’émanation d’odeurs. Il n’y a aucun risque pour la santé, affirme le porte-parole de Bonduelle. Par ailleurs, les autorités du ministère de l’Environnement ont été avisées de l’incident arrivé récemment à l’établissement bedfordois de la rue Kemp.

«Des mesures compensatoires ont été prises pour réduire les odeurs (…). On est désolé des inconvénients pour les citoyens.», déclare M. Corriveau.

À quand un retour à la normale? D’après M. Corriveau, la remise en marche de l’équipement brisé prendra quelques jours voire quelques semaines. La nature de la machine et les exigences en matière de salubrité expliqueraient le délai.

Et quant aux odeurs, elles devraient toutefois s’atténuer dans les jours à venir en raison de la fin de la production des pois, soutient Gilles Corriveau. À l’heure actuelle, la saison des haricots bat son plein et les senteurs sont moins importantes, soutient M. Corriveau.

Du côté du maire Lévesque, on espère retrouver la quiétude le plus tôt possible. «Pour nous, ce qui est important, c’est d’avoir une date (fin des travaux)», confie l’élu.