Échos du palais de justice

Leurre de mineures

Un jeune homme de 19 ans a comparu pour faire face à une série d’accusations relatives au leurre et à l’agression sexuelle de deux jeunes adolescentes.

Les policiers de la Sûreté du Québec ont effectué une perquisition le 22 février dernier à Sainte-Brigide-d’Iberville. L’accusé a comparu du poste de police la même journée.

Les accusations font référence à des événements qui se seraient produits à l’automne 2023. Le jeune homme est accusé d’avoir communiqué par un moyen de télécommunication avec deux jeunes filles âgées de moins de 16 ans dans le but de commettre un délit à caractère sexuel. Des accusations d’agression sexuelle et d’attouchements sexuels concernant les deux jeunes filles ont aussi été portées contre lui.

L’accusé a repris sa liberté après s’être engagé à respecter plusieurs conditions, dont un couvre-feu et l’interdiction de communication avec les deux adolescentes. Il lui est interdit aussi de clavarder avec des personnes mineures, d’utiliser les réseaux sociaux, de se trouver en présence de mineurs sans être accompagné d’un adulte informé des accusations. Il a contracté un engagement pour une somme 1000$ qui pourra lui être réclamée s’il contrevient à une des conditions. Il reviendra devant le tribunal le 11 mars.

Récidive au volant

Une peine de 30 jours de prison à purger de façon discontinue a été imposée à Stephen Craig, 64 ans de Venise-en-Québec, qui en était à sa quatrième infraction d’avoir conduit avec les facultés affaiblies.

Le 14 février 2023, les policiers de la Sûreté du Québec ont répondu à un appel pour un accident matériel impliquant deux véhicules sur la route 133, à Sainte-Anne-de-Sabrevois. Sur les lieux, l’accusé a reconnu être le conducteur impliqué dans l’accident et ne pas avoir vu le camion stationné dans une entrée.

Sur place, l’accusé a échoué au test de dépistage d’alcool. Il a dit aux policiers savoir qu’il dépassait la limite permise. Il avait été condamné à trois reprises, en 1989, en 1992 et, lors de sa dernière condamnation en 1995, il avait écopé de 14 jours de prison. Cette fois-ci, il devra purger 30 jours de détention, peine à laquelle s’ajoute une interdiction de conduire d’un an. Il lui sera toutefois permis de conduire un véhicule muni d’un antidémarreur éthylométrique.

Y a-t-il quelque chose que vous ne comprenez pas? À cette question du juge, l’accusé a répondu qu’il comprenait maintenant et qu’il admettait avoir commis une erreur.