Farnham: les projets de développement domiciliaire se multiplient

CONSTRUCTION. Ce ne sont pas les emplacements qui manquent à Farnham pour la construction de maisons neuves. On y dénombre actuellement une bonne douzaine de projets de développement domiciliaire accueillant divers types d’habitation.

Trois de ces projets sont situés au nord de la rivière Yamaska et huit autres dans le quadrilatère délimité par la rue Principale et la route 104. Le douzième (Boisé Rainville) se trouve au sud de la 104, aux limites de Farnham et de Sainte-Sabine.

Plusieurs des sites propres à la construction résidentielle ont de moins en moins d’espaces disponibles. C’est notamment le cas des Jardins champêtres (à l’arrière du cimetière catholique) et du Boisé de Normandie (entre la rue Normandie et la route 104). Le Quartier des Braves (aux limites est de la rue Principale) dispose encore d’un bon nombre de terrains, mais se remplit à vue d’œil.

«Au rythme où vont les choses, le Quartier des Braves pourrait afficher complet d’ici deux ou trois ans», indique le directeur général de la Ville de Farnham, François Giasson.

Nouveaux développements

La Seigneurie Yamaska compte déjà quelques immeubles à condos alors que le secteur de la rue William fait tranquillement le plein de triplex, de sixplex et de condos. Les triplex poussent également comme des champignons à l’intersection des rues Gobeille et Principale. On retrouve par ailleurs une bonne concentration de maisons unifamiliales contemporaines dans le Boisé du Pacifique (entre la rue Racine et la route 104).

Trois nouveaux secteurs sont appelés à se développer au cours des prochaines années. C’est le cas de la Côte du Pacifique (rue Racine), du Carré Saint-André (anciens terrains de balle) et du projet de mini-habitations de Gestech/ Maisons Confort Design (rue Welch en face de la Garderie Les Dinos rigolos).

«Construction Novard vient d’obtenir son certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement pour les projets Carré Saint-André et Côte du Pacifique. L’aménagement des rues est toujours prévu pour 2017», signale M. Giasson.

Le projet de mini-habitations prendra également son envol dans les prochains mois. L’aménagement des rues, par Excavation CMR, devrait débuter à la fin mai et l’implantation d’une maison modèle devrait suivre au début de juillet.

«Au moins sept des mini-habitations vendues à ce jour seront installées en 2017 et deux autres en 2018. Notre carnet de commandes inclut également trois ventes conditionnelles», indique Sylvain Nadeau, président directeur général de Maisons Confort Design.

Prochaines décennies

Les sites propices à la construction résidentielle n’étant pas élastiques, la Ville de Farnham doit déjà plancher sur l’avenir. Les autorités municipales travaillent actuellement avec certains promoteurs afin d’établir un plan d’ensemble pour un éventuel développement domiciliaire à l’intersection des routes 104 et 235.

Il convient de rappeler que la Municipalité dispose de 92 hectares de terrain en zone blanche à l’arrière du magasin Home Hardware. Le tiers du site – incluant une ancienne zone humide – sera converti en parc alors que les deux autres tiers devraient pouvoir accueillir entre 700 et 900 nouvelles portes.

Un promoteur privé a par ailleurs fait l’acquisition des anciens terrains de la succession d’Isidore Barabé et en aurait déjà subdivisé une partie pour des fins de lotissement.

«Près de 90 % des terrains constructibles sont situés au sud de la route de ceinture. À moyen et long terme, c’est là que tout va se passer», ajoute le DG de la municipalité.

La Ville de Farnham est déjà en mesure d’affirmer que l’usine de filtration et la station d’épuration n’auront aucune difficulté à suffire à la demande créée par le développement de la partie sud de son territoire. Selon les dernières informations disponibles, ces installations ne fonctionneraient actuellement qu’à 50 % de leur capacité.

«La Municipalité est cependant tenue de vérifier la capacité de son réseau de distribution (eau potable) et de son réseau d’égouts (eaux usées) afin de s’assurer que les conduites principales de la rue Jacques-Cartier sud seront en mesure de desservir adéquatement le secteur. Si la capacité du réseau s’avère insuffisante, la Municipalité devra envisager la possibilité d’augmenter la dimension des conduites pour répondre aux besoins de développement à moyens et longs termes», ajoute M. Giasson.