La coopérative de santé de Venise-en-Québec s’agrandit

SANTÉ. La Coopérative de solidarité santé lac Champlain est en plein agrandissement. Les 1425 pieds carrés de superficie additionnels fourniront notamment l’espace nécessaire pour deux nouveaux bureaux de médecins.

Les travaux de l’ordre de 130 000 $ ont débuté cet automne. Leur réalisation a entre autres été rendue possible grâce à une subvention de 40 000 $ de la MRC du Haut-Richelieu, par le biais de son Fonds de développement des territoires.

La coopérative de santé est toujours aussi populaire qu’à son ouverture, il y a neuf ans. Mille personnes figurent sur sa liste d’attente. Les patients affluent des quatre coins de la région pour y consulter leur médecin de famille.

«Nous offrons du suivi, précise son président, Robert Mainguy. Nous ne pourrions pas répondre à la demande pour des consultations d’urgence. Notre vocation est de maintenir les gens en santé pour leur éviter de se rendre à l’urgence.»

Équipe

Trois médecins y travaillent à temps partiel et un en permanence. L’équipe est aussi composée d’infirmières pour épauler les omnipraticiens. Des services d’ostéopathie et de psychologie y sont également offerts.

L’agrandissement prévoit l’ajout de deux bureaux de professionnels, dont l’un sera occupé par le psychologue déjà sur place. «Nous n’avons jamais cessé de recruter des médecins. On construit des bureaux dans l’espoir d’en attirer un ou deux de plus en 2017», explique le président de la Coopérative.

Une nouvelle salle de conférence permettra à la coopérative de présenter divers ateliers sur une foule de sujets comme le diabète, la nutrition, l’exercice physique et le soin des pieds.

Point de service

Du même souffle, Robert Mainguy confirme que des discussions sont en cours avec la municipalité de Saint-Alexandre. La coopérative pourrait y ouvrir un point de service, mais pas dans un avenir rapproché, dit-il.

«Il y a une volonté des deux municipalités de s’associer d’une façon ou d’une autre, indique le président. Ce serait très agréable, mais c’est encore très embryonnaire. Nous n’avons aucune idée de la forme que cela pourrait prendre.»