Le Old Mill converti en bistro pub gastonomique

RESTAURATION. Christophe Limoges et Marie-Florence Crevier-Paradis réalisent un rêve avec l’ouverture du Old Mill 1849 au coeur du village de Stanbridge East.

Les deux partenaires ont mis près d’un an à mûrir le projet et une autre année pour le réaliser. Le bâtiment a été réaménagé de fond en comble, au coût de 700 000 $, mais les propriétaires ont su conserver les éléments qui faisaient son charme. Les habitués de l’établissement s’entendent pour dire que l’immeuble n’a plus grand chose à voir avec l’ancien hôtel de Jeanne-D’Arc Paquette et James Greenwood, mais s’y sentent néanmoins en terrain connu.

«Nous avons notamment pris soin de laisser le comptoir-bar à l’emplacement d’origine, tout en lui donnant un nouveau <I>look<I>», indique M. Limoges, à titre d’exemple.

Ce dernier laisse entendre que les gens de Stanbrige East attendaient la réouverture du Old Mill avec impatience, les établissements licenciés n’étant pas légion dans cette petite localité.

Produits régionaux

Les nouveaux propriétaires ont élaboré un menu axé sur les produits régionaux: pintade de chez Michel Poutré (Sainte-Sabine), viandes de la boucherie Campbell (Saint-Sébastien), fromages de Fritz Kaiser (Noyan), pains de la boulangerie Baker et du Capitaine Levain (Stanbridge East), fruits et légumes de Bedford.

Sa carte des vins est composée uniquement de produits de Brome-Missisquoi. Il en va de même pour les bières en fût (Farnham) et en bouteille (Dunham, Sutton, Memphrémagog).

«Notre établissement est unique, car il ne se contente pas d’offrir une bouteille locale parmi une tonne de produits importés. Toutes nos  consommations viennent d’ici et ont été sélectionnées au moyen d’un test à l’aveugle entre amis et membres du personnel», précise Mme Crevier-Paradis.

Le Old Mill 1849 se fait également un devoir de servir des alcools et spiritueux québécois: vermouth de Val Caudalies, vodka et dry gin de Cirka, rhum épicé de Morbleu, créme d’érable d’Ungava, brandy de pommes de Michel Jodoin, rye de seigle de la Maison Sivo.

«Les touristes aiment bien pouvoir goûter aux produits de la région qu’ils visitent», ajoute M. Limoges.

Autres particularités

Le Old Mill 1849 dispose par ailleurs de quatre chambres à coucher et d’une suite pour quatre personnes à l’étage, avec entrée indépendante et système de codes d’accès.

On peut également y trouver un piano bar pour les 5 à 7, une grande terrasse extérieure pour les journées ensoleillées, des kayaks que l’on peut louer pour une randonnée sur la rivière aux Brochets.

«Notre terrain de quatre acres nous offre plein de possibilités pour l’avenir. À court terme, on songe notamment à y aménager un marché aux puces dédié aux produits locaux et un coin boutique pour nos produits maison. Et, à plus long terme, une annexe d’une vingtaine de chambres», indique M. Limoges.

Les propriétaires misent sur la proximité de la Route des vins et sur le cachet historique du village de Stanbridge East pour se démarquer de la compétition.

«On veut en faire un point d’intérêt touristique, mais également un lieu ou les citoyens d’ici pourront se reconnaître», poursuit Mme Crevier-Paradis.

La gestion quotidienne des opérations a été confiée à Marc Bergeron, directeur de la restauration. Ce dernier fera équipe ave la chef Linda Morin, le chef-adjoint Pierre Damphousse et sept autres employés.

 

Le projet en bref

. Construction datant de 1849

. Nom d’origine: The Cecil House

. Vocation: bistro pub et auberge

. Création de dix emplois

. Investissement de 700 000 $

. Vaste terrain de quatre acres

. À proximité de la Route des vins

. En bordure de la rivière aux Brochets