Le proprio de Nouvel Air se dit ouvert aux discussions
Le propriétaire de Nouvel air, Michel Lemay, se dit surpris des récentes interventions publiques de deux citoyens qui dénoncent le va-et-vient des avions de l’école de parachutisme dans le ciel de Farnham.
«C’est la première fois à ma connaissance que le sujet est abordé à une assemblée du conseil municipal et que ça se retrouve dans les journaux. Notre école existe pourtant depuis 25 ans», indique M. Lemay.
Ce dernier reconnaît que des gens l’ont déjà approché, à quelques reprises, pour voir s’il était possible de modifier le trajet des avions.
«Quand un homme nous a informé que le bruit des moteurs d’avion dérangeait ses chevaux, nous n’avons pas hésité à changer le parcours pour lui donner satisfaction. Il y a déjà longtemps que nous demandons au pilote de ne pas passer au-dessus de la ville», ajoute le propriétaire de l’école.
Michel Lemay comprend mal pourquoi les plaignants actuels ne sont pas venus le voir au lieu de porter l’affaire sur la place publique. Il se dit également disposé à rencontrer les autorités municipales, si tel est leur désir, pour discuter du dossier et évaluer différentes options pour minimiser l’impact des activités de Nouvel Air sur la population.
«Nous avons du respect pour les gens et nous sommes tout à fait parlables», insiste le principal intéressé.
Un avion plus silencieux
La clientèle de l’école Nouvel Air effectue 15 000 sauts par année entre les mois de mai et d’octobre.
«Si certaines personnes en ont contre le bruit, il y a également beaucoup de gens qui viennent chez nous regarder les avions décoller et surveiller l’arrivée des parachutistes. Nous recevons constamment des visiteurs», précise M. Lemay.
Ce dernier laisse par ailleurs entendre que les avions sont de moins en moins bruyants…
«Notre avion Twin Otter, acquis en 2006, est plus silencieux que l’ancien et peut accueillir jusqu’à 23 passagers», précise le propriétaire.
L’acquisition de cet avion a par ailleurs permis à Nouvel Air de modifier son trajet.
«Comme le Twin Otter monte plus rapidement, la distance à parcourir lors de l’ascension est moins importante. Aujourd’hui, nous terminons notre parcours à la hauteur de Saint-Jean et n’avons plus à nous rendre jusqu’au lac Champlain comme il était de coutume», signale M. Lemay.
De façon générale, les avions décollent en direction ouest ou sud-ouest et reviennent vers l’est en évitant de passer au-dessus de la ville de Farnham.
«Au moment de l’atterrissage, l’avion arrive du nord, passe au-dessus de la voie de contournement et du RONA pour se poser face à l’ouest en raison des vents», résume le propriétaire de l’école de parachutisme.