Le sort de 35 élèves de Sainte-Sabine se joue ce soir… à Granby!

ÉDUCATION. C’est ce soir que le conseil des commissaires de Val-des-Cerfs doit statuer sur le sort des élèves en surnombre dans le secteur scolaire Farnham-Sainte-Sabine.

Sans vouloir s’immiscer dans le débat,  e directeur général par intérim de la commission scolaire, Éric Racine, s’attend à ce que les élus endossent la recommandation de l’administration et acceptent de déplacer une vingtaine d’enfants de Sainte-Sabine vers Bedford et un quinzaine d’autres vers Notre-Dame-de-Stanbridge dès la rentrée 2016-2017. Val-des-Cerfs s’attend par ailleurs à ce que le nombre d’élèves transférés continue d’augmenter au cours des deux années suivantes.

«Selon nos prévisions, il devrait y avoir 94 élèves en surplus lors de la rentrée scolaire 2018-2019. Cela représente près de la moitié de tous les enfants d’âge primaire de Sainte-Sabine», affirme M. Racine.

Les enfants domiciliés au sud de la rue Tringle et du rand de la Gare devront entreprendre ou poursuivre leurs études dans une école de Bedford ou de Notre-Dame (et non dans une école de Farnham comme il était jusqu’ici de mise).

«Si le conseil décide d’abroger sa résolution du 8 décembre dernier et revient au scénario de départ (transfert d’élèves), les parents des élèves concernés recevront une confirmation par la poste ou par courrier électronique dans les prochains jours», précise le directeur général de Val-des-Cerfs.

Classes au centre d’art?

Le conseil municipal de Farnham devrait par ailleurs prendre une décision finale au sujet du projet de réaménagement du centre d’art de la rue Saint-André, lundi prochain, dans le cadre de son assemblée mensuelle.

Il convient de rappeler que l’appel d’offres pour le réaménagement du centre d’art lancé en février dernier par l’administration Hüsler incluait l’aménagement de six classes au-dessus du centre d’art et la mise en place de locaux pour accueillir le CPE Le Colibri. L’ouverture des soumissions a lieu ce soir.

«Même si la Ville de Farnham décidait d’aller de l’avant avec son projet, le temps commence à manquer. Selon les analystes de la commission scolaire, le projet a pris six mois de retard et rien ne permet de croire qu’un tel retard puisse être rattrapé», ajoute M. Racine.