Portrait de Patrick Paine, candidat de Force et Démocratie

TC Media poursuit la publication d’une série de portraits des candidats de la circonscription électorale de Brome-Missisquoi, en vue des élections fédérales du 19 octobre 2015. Cette semaine, place à Patrick Paine, candidat de la formation Force et Démocratie.

Par Dany Jacques

 

Qui êtes-vous?

J’ai 39 ans, je suis né à Montréal, j’habite à Brigham et j’ai fait mes études en psychologie. Je suis présentement un consultant en affaires internationales, un professeur de langues (anglais et mandarin) et un apprenti professeur de yoga. Je suis un des membres fondateurs du Comité de citoyens et citoyennes Brome-Missisquoi, qui vend des panneaux solaires pour financer des projets communautaires.  

Pourquoi devrions-nous voter pour vous? 

Je propose de régler l’origine de nos problèmes.  40 % des gens ne vote pas, plusieurs votent pour le parti le moins pire et nous savons pourquoi.  En 2015, développer une plateforme permettant aux citoyens de voter sur les enjeux de leur cellulaire ou de leur ordinateur est possible. Je vous propose une vraie démocratie participative, de faire l’histoire et de prendre contrôle sur la politique, et non l’inverse.  

Quelles sont vos priorités pour la circonscription dans le secteur de Brome-Missisquoi et de Memphrémagog?

Trop souvent, ce qui nous arrête de protéger l’environnement, de créer de l’emploi et de pouvoir créer le futur qu’on veut, c’est le gouvernement qu’on a élu.  Ma priorité est de donner à la région et ses citoyens plus de contrôle sur leur destin.  Ensuite, nous pourrons avoir un vrai dialogue sur nos priorités et les stratégies qu’on devrait prendre pour créer le futur qu’on mérite.  

Qu’est-ce que le futur gouvernement devrait faire pour rassurer la population en matière de sécurité ferroviaire?

Il devrait commencer par faire son boulot, car le rapport du Lac-Mégantic a bien démontré que ce n’est pas présentement le cas. Les wagons qui ne sont pas sécuritaires doivent être interdits, car échelonner leur remplacement jusqu’en 2025, en permettant un plus grand volume, est dangereusement irresponsable.  Les sables bitumineux sont la honte du Canada et encourager ce projet en nous mettant à risque est insensé.  

Croyez-vous à l’importance de maintenir les petits postes frontaliers? 

D’après ce que les municipalités que j’ai contactées m’ont dit, personne ne parle de fermer ces postes frontaliers. Ceci dit, j’invite tous les experts en la matière à me contacter et de me présenter vos arguments, de même, pour les citoyens des villes concernées. Ce que je pense sur le sujet est secondaire à l’opinion publique, à l’avis des experts et aux faits dont je n’ai pas accès présentement.  

Quelle est votre position face à l’actuel débat entourant la gestion de l’offre dans le secteur agricole?

Le vrai débat concerne l’entente TransPacifique qui ouvrirait notre marché à des producteurs étrangers qui sont souvent fortement subventionnés. C’est illogique d’ouvrir notre marché, pour ensuite devoir augmenter les subventions envers nos producteurs pour y faire face. Cette entente veut nous interdire de protéger nos industries, donner le droit aux multinationales d’actionner nos gouvernements et est négociée en secret.  Non, merci.

Que feriez-vous pour stimuler l’économie (commerce, industrie, tourisme) dans un contexte de ralentissement économique?

Forces et Démocratie propose de décentraliser le pouvoir pour que nous puissions miser sur nos propres forces économiques. Les décisions prises à Ottawa ne sont pas nécessairement adaptées aux besoins de Brome-Missisquoi. En décentralisant le pouvoir, nous pourrons prendre des décisions plus appropriées pour notre région, développer et mettre sur place des stratégies plus adéquates et se donner la chance d’avoir une prospérité durable.