Relâche à Hautes-Rivières : une semaine difficile pour tout le monde

ÉDUCATION. «On a eu une semaine difficile», résume la présidente de la Commission scolaire des Hautes-Rivières, Andrée Bouchard, au sujet de l’absence de relâche.

La présidente dresse un constat clair. À ses yeux, cette mesure entreprise par le Syndicat de l’enseignement du Haut-Richelieu (SEHR) a eu un impact négatif auprès de l’ensemble des acteurs concernés.

Donc autant pour les élèves, les familles, le personnel enseignant et le personnel de soutien, énumère-t-elle.  

«Non cette mesure n’a pas fonctionné et je suis profondément triste», explique-t-elle en cette journée pédagogique.

Lundi, la Commission scolaire dévoilait le taux de présence dans ses écoles primaires et secondaires.  

Sur 17 200 élèves, 712 étaient absents. Ce qui représente un taux d’absentéisme d’environ 4%.

Hier, sans avoir toutefois de données officielles, Andrée Bouchard affirme que ce taux avait grimpé à 20%. «Je n’ai pas mis d’homme sur cette tâche toute la semaine, mais hier je crois que ç’a été le jour où il y a eu le plus d’absence à la veille d’une pédagogique», indique la présidente.

Nombreux parents ont décidé de garder leurs enfants à la maison. D’autres sont partis en voyage.

Dans les classes, le mot d’ordre était d’enseigner comme si c’était une semaine régulière d’école. Mme Bouchard affirme que des enseignants ont préparé des tests et des évaluations.

Cela dit, il n’est pas question de nuire à la réussite des élèves absents. «Le personnel enseignant a à cœur les élèves, relate-t-elle. Ils ne mettront pas en péril leur réussite».

Ouverture

Andrée Bouchard se dit prête à conclure des arrangements locaux avec le syndicat, mais pas à n’importe quel prix. «On est prêts à montrer de l’ouverture, mais pas si ce sont des mesures subventionnées», précise-t-elle.  

Le calendrier scolaire 2016-2017, après être passé sous la loupe de la commission, est sur les bureaux du syndicat. Andrée Bouchard dit qu’il y figure une semaine de relâche. Cela dit, reste au syndicat à décider s’il accepte le calendrier dans sa forme actuelle.

«Si l’an dernier on m’avait demandé si c’était possible qu’il n’y ait pas de relâche, j’aurais dit ben voyons donc, le syndicat n’ira jamais jusque-là. Mais il l’a fait. Alors pour l’année prochaine, je ne sais pas ce qui arriver», conclut-elle.

La Commission scolaire des Hautes-Rivières était la seule dans cette situation dans l’ensemble de la province.