Saint-Césaire: réflexion sur les loisirs

Les municipalités de Saint-Césaire, Rougemont, Ange-Gardien et Saint-Paul d’Abbotsford ont commandé une étude à frais partagés pour les guider dans la mise en place d’une entente intermunicipale en matière de loisirs. La facture s’élèvera à 16 000  et sera partagée à parts égales.

Les responsables de cette étude, André Thibault et Benjamin Braget, de l’Observatoire québécois du loisir de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), se pencheront plus précisément sur le développement d’un modèle de coopération entre les quatre municipalités concernées tout en réalisant une analyse d’optimisation de l’aréna Guy-Nadeau et du complexe sportif Desjardins.

«André Thibault est une sommité québécoise en matière de loisirs et devrait nous être d’une aide précieuse, car il est en mesure d’analyser la situation d’un œil objectif, de jeter un regard extérieur sur le projet», estime le directeur général de Saint-Césaire, Bertrand Déry.

Les premières discussions entre les partenaires ont débuté l’automne dernier, à Saint-Césaire, avant la période de préparation des budgets municipaux. Un comité provisoire de douze représentants (trois par municipalité) a été formé à la même époque pour appuyer les démarches de l’équipe d’André Thibault.

«La propriétaire des plateaux sportifs, Saint-Césaire, ne fait pas cavalier seul dans ce dossier et agit comme partenaire, au même titre que les trois autres municipalités», signale le directeur du service des loisirs de cette municipalité, Guy Patenaude.

Doit-on remplacer les compresseurs de l’aréna, penser à l’aménagement d’une deuxième glace, former un OSBL ou un comité intermunicipal permanent pour décider de la suite des choses? Voilà quelques-unes des questions auxquelles l’étude Thibault devrait permettre d’apporter des réponses.

Ententes intermunicipales

À l’instar des autres villes centres, Saint-Césaire possèdent plusieurs plateaux sportifs qui font le bonheur de leurs citoyens… et des résidants des municipalités voisines! Différents types d’ententes entre le pourvoyeur et les utilisateurs des services de loisir ont vu le jour au fil des ans sans vraiment satisfaire personne. Le défi, qui attend les quatre partenaires, est de taille, car il vise à satisfaire les attentes de chacun sans frustrer les autres.

Saint-Césaire a notamment des ententes à la pièce avec Rougemont et Saint-Paul pour les joutes de hockey à l’aréna, des ententes avec Ange-Gardien, Saint-Paul et Rougemont pour le patinage artistique, des ententes avec Ange-Gardien, Saint-Paul, Rougemont et plusieurs autres municipalités des alentours (Farnham, Sainte-Brigide, Sainte-Sabine, Saint-Pie, Marieville, Sainte-Angèle, Notre-Dame, Saint-Jean-Baptiste, etc.) pour la piscine du complexe sportif de la rue Notre-Dame.

«On maintient le statu quo au chapitre de la tarification jusqu’au dépôt des résultats de l’étude», précise M.Patenaude.

La plupart des municipalités rurales, y compris les moins populeuses, disposent d’un terrain de soccer, d’un terrain de balle et d’un site pour la tenue des camps de jour. Toutefois, plusieurs d’entre elles ne possèdent pas de piscine intérieure, ni d’aréna, d’où leur intérêt pour les facilités récréatives de leur voisine de Saint-Césaire.

«Certains de nos partenaires remboursent à leurs citoyens une partie des frais d’inscription en matière de loisirs alors que d’autres nous versent directement le montant. Il n’y a pas de politique uniforme en cette matière», ajoute le directeur du service des loisirs de Saint-Césaire.

Les quatre partenaires espèrent pouvoir prendre connaissance des résultats de l’étude d’ici le premier juin, soit quelques mois avant la rentrée automnale.