Saint-Romuald: les Farnhamiens partagent leurs souvenirs
CENTENAIRE – Les célébrations du 100e anniversaire du collège Saint-Romuald, tenues samedi dernier à Farnham, ont donné lieu à d’émouvantes retrouvailles.
Les anciens élèves, professeurs et directeurs – ils étaient plus de 700 selon un membre du comité organisateur – se sont déplacés de partout au Québec et même de l’étranger pour renouer connaissance et se rappeler du «bon vieux temps». Chaque participant était identifié par une cocarde sur lequel on pouvait lire son nom, son rôle et ses années de séjour au collège.
Marcel Dion (194319-55) a étudié à Saint-Romuald pendant 12 ans.
«Je fais partie du premier groupe de 13 étudiants à avoir complété ses 10e, 11e et 12e années au collège. Auparavant, les élèves finissaient en neuvième année, mais pouvaient aller compléter leur secondaire dans une autre école», affirme l’homme d’affaires de Farnham.
Son confrère Bernard Desnoyers (1948-1956) prend soin de rappeler que deux autres personnes du même nom habitaient Farnham à l’époque. Lors de son passage à Saint-Romuald, ce dernier a connu trois directeurs: Fr. Ignace, Fr. Raphaël et Fr. Joseph Lacroix.
Les frères Jean-Claude Plouffe (… à 1948) et Normand Plouffe (1943-1951) habitaient juste en face du collège, au troisième étage d’un édifice multifamilial.
«La cour d’école, c’était notre terrain de jeu. On jouait au hockey tous les soirs et, le samedi, on allait dîner sans enlever nos patins», se souvient l’un d’eux.
Francine Galipeau (1966-1968) et Louise Baraby (1966-1967), de Saint-Ignace-de-Stanbridge, ont été parmi les premières filles à fréquenter le collège de la rue Yamaska.
«J’ai fait ma 11e année générale à Saint-Romuald. À l’époque, il ne devait pas y avoir plus de six filles dans cette école», affirme Mme Baraby.
Mme Galipeau abonde dans le même sens…
«J’ai étudié en sciences maths, raconte-t-elle. Nous étions peut-être 19 filles pour 150 garçons parmi les plus vieux.»
Les deux anciennes élèves disent avoir reçu un excellent accueil de la part des frères qui les félicitaient constamment pour leur assiduité et la qualité de leurs travaux.
«Mon titulaire, Alfred David, était non seulement un laïc… mais également un champion de ping-pong», ajoute Mme Baraby, en puisant dans ses souvenirs.