Sandrine Chabert et la chanteuse Madmoiselle, une association gagnante
BEAUTÉ. Sandrine Chabert Cosmétiques, une jeune entreprise de Saint-Armand, diversifie sa gamme de produits en y ajoutant des maquillages spécialement conçus pour la scène et la télévision, mais répondant aux besoins de tous les jours.
Les grandes lignes de ce projet, auquel la chanteuse Madmoiselle (La Voix, Festival international de la chanson de Granby) a accepté de prêter son nom, seront dévoilées au grand public à la fin du mois lors du lancement d’un gloss fabriqué selon les spécifications de la chanteuse de Granby.
«Ce gloss lumineux et hyper couvrant, composé de pigments naturels, de cires et d’huiles biologiques, reflète la beauté naturelle de Madmoiselle, qui a réalisé sa propre couleur», signale la formulatrice Sandrine Chabert.
On pourra se le procurer le 28 octobre, dans le cadre d’un lancement simultané à la pharmacie Maryse Lorrain (Proxim) de Bedford et à la boutique Signé Local du Quartier Dix30, où Madmoiselle sera présente à compter de 14h.
«Les 100 premiers exemplaires seront offerts dans une boîte autographiée. Le produit sera par la suite disponible aux deux mêmes endroits dans la gamme régulière Sandrine Chabert», précise la copropriétaire de la compagnie de cosmétiques, qui est actuellement en discussion avec d’autres boutiques.
Cette dernière a fait la connaissance de Madmoiselle au début de l’été et a rapidement constaté qu’elle avait beaucoup d’affinités avec la chanteuse.
«Nous adorons toutes les deux le noir et blanc, de même que les produits sains et naturels. Comme nos carrières respectives sont par ailleurs en phase démarrage, nous avons opté pour une forme d’association basée sur un échange de bons procédés», explique Sandrine Chabert.
Du Plateau à Saint-Armand
Les propriétaires de l’entreprise, Sandrine Chabert et Jérôme Bossu, partagent le même intérêt pour l’enseignement et les produits faits à la main.
Mme Chabert possède un backbround en administration et enseigne aujourd’hui en commerce au Campus Brome-Missisquoi alors que son conjoint Jérôme enseigne à l’École professionnelle des métiers de Saint-Jean-sur-Richelieu et agit notamment comme formateur agréé en cuisine et hôtellerie.
«Mes produits sont le résultat de sept années de recherche, d’expérimentation et de développement. J’ai développé mes premières recettes de cosmétiques dans la cuisine familiale, sur le Plateau, pour mes besoins personnels. La manipulation des pigments demande un certain doigté et peut être un exercice très salissant pour une personne inexpérimentée comme je l’étais à l’époque», souligne la principale intéressée.
Après le déménagement du couple à Saint-Armand, en 2012, Mme Chabert a été en mesure d’aménager un petit laboratoire et de redonner à la cuisine familiale sa vocation d’origine. Elle a par ailleurs suivi un cours en gestion d’entreprise au campus Brome-Missisquoi tout en élaborant un plan d’affaires.
«Pour l’instant, l’entreprise est en développement et nous force à réinvestir une partie de nos salaires dans la <I>business<I> pour l’achat d’équipement, ou les déboursés liés à l’obtention d’une certification biologique», confie Mme Chabert.
Entreprise en démarrage
Au fil des ans, Sandrine Chabert a offert des ateliers à des gens désirant apprendre à fabriquer des cosmétiques pour eux-mêmes et mieux comprendre les étiquettes apparaissant sur les produits commerciaux. Elle a également mis en ligne près de 400 recettes sur le site www.sandrinechabertcosmetiques.com .
«Tout récemment, j’ai retiré les recettes qui s’y trouvaient en prévision de la publication d’un livre. Je continue cependant à alimenter mon blogue et à ajouter de nouvelles recettes sur une base régulière. Le site reçoit environ 150 visites par jour», précise-t-elle.
C’est à la suggestion des personnes inscrites à ses ateliers que Mme Chabert s’est finalement décidée à commercialiser ses produits à base d’ingrédients naturels et biologiques ne contenant aucun parfum, silicone, parabène, huile minérale ou PEG (polyéthylèneglycols).
L’entreprise commercialise aujourd’hui douze couleurs de rouge à lèvres et cinq couleurs de gloss en bâtons, des nettoyants pour le visage et des poudres pour le teint. Trois autres types de produits (démaquillant, poudre couvrante, eye-liner) sont par ailleurs en développement.
«Je m’occupe moi-même de la fabrication tout en m’assurant que les autres tâches (étiquettes, boîtes, présentoirs, graphisme) soient faites ici même dans la région», ajoute celle qui travaille cinq jours/ semaine au Campus Brome-Missisquoi et consacre 30 heures par semaine à la bonne marche de son entreprise.