Suivi de la une: chasse en ville: tolérance zéro

La découverte de trois chevreuils piégés dans un boisé de la rue Simonds Sud, à Granby, il y a quelques jours, rappelle que la saison de trappage vient de débuter. Si le trappage est toléré, il en va autrement de la chasse en ville. Tolérance zéro au Service de police de Granby.

 

Paru dans l’Express du 23 novembre dernier, le reportage sur l’intervention des agents de la Protection de la faune non loin de l’école J.-H.-Leclerc ramène le trappage des bêtes sauvages dans l’actualité. Trapper en ville: légal ou illégal?

 

À la Police de Granby, on confirme que ce volet de la pratique de la chasse sportive est sous la juridiction du ministère des Ressources naturelles et de la Faune.

 

«La pose de collets n’est pas couverte par un règlement municipal. En pareil cas, on fait affaire avec les agents de la faune. De retrouver trois chevreuils piégés en pleine ville, c’est quelque chose qui n’arrive pas à tous les jours», indique l’agent Guy Rousseau, relationniste au Service de police de Granby.

 

Quant à la chasse en milieu urbain, elle est prohibée rappelle l’agent Rousseau.

 

«Le règlement municipal s’applique à toutes les armes qui pourraient atteindre une personne à distance comme une arme à feu, une arme à plomb, un arc, une fronde ou un arbalète. C’est interdit de les avoir en ville. Et quand on dit en ville, on sous-entend un terrain privé, un boisé… partout.»