Trois commerçants de Farnham réclament le droit de s’afficher

AFFAIRES. Trois petites entreprises du chemin des Coteaux demandent aux autorités municipales de Farnham la permission d’afficher leurs couleurs sur la voie de contournement nord.

Réal Gladu a ouvert un atelier de débosselage sur le chemin des Coteaux en 1996. À cette époque, le chemin des Coteaux était situé dans le prolongement de la rue Saint-Paul et faisait le lien entre Farnham et Ange-Gardien.

«Quand je me suis installé, la route 235 passait en face de chez moi et tous les automobilistes étaient en mesure d’apercevoir mon commerce», précise M. Gladu.

En 2013, lors de l’aménagement de la voie de contournement, la route 235 a été détournée en direction ouest et le chemin des Coteaux est devenue une impasse. Seuls les résidants du secteur et les clients du Garage Réal Gladu, de la Clinique vétérinaire Farnham et de Mon Paysagement (une entreprise de Jocelyn Provost spécialisée dans l’aménagement paysager) s’y aventurent.

«Depuis la fermeture du chemin des Coteaux, on n’est plus à même de profiter de la clientèle de passage. Les automobilistes ne nous voient tout simplement pas de la 235», déplore Marie-Josée Dion, propriétaire de la Clinique vétérinaire Farnham.

Une solution de dernier recours

Les propriétaires des trois entreprises concernées souhaitent pouvoir s’afficher sur un panneau unique de quatre pieds par huit pieds en deux endroits précis.

«Nous aimerions avoir deux panneaux. Un premier près du carrefour giratoire de la voie de contournement et un autre à l’arrêt stop situé en face de Dion Transport», résume M. Gladu.

Ce dernier multiplie les initiatives depuis quelques mois dans le but de pouvoir bénéficier d’une visibilité accrue.

«Récemment, j’ai investi dans le lettrage d’un véhicule de courtoisie. J’ai également installé une petite enseigne à l’angle du chemin des Coteaux et de la voie de contournement. La municipalité ne m’a pas autorisé à le faire de façon formelle, mais tolère la situation», poursuit le propriétaire de l’atelier de débosselage.

Les autorités municipales ne ferment pas la porte aux suggestions des commerçants du chemin des Coteaux, mais souhaitent évaluer la situation sur l’ensemble du territoire avant de se prononcer de façon définitive.

«Même si le chemin des Coteaux est un cas d’espèce, il est certain que la demande du centre de débosselage et de la clinique vétérinaire risque de créer un précédent. On veut éviter l’apparition d’enseignes un peu partout dans la Ville», indique le directeur général de la municipalité, François Giasson.