«La chute de Sparte» sort en salle vendredi

CULTURE. Après la sortie de la série dramatique La Dérape, en février dernier sur Illico, la société de production Parallaxes lance cette semaine La chute de Sparte, son projet le plus ambitieux à ce jour.

Réalisé au coût de 3,7 M$, ce long métrage québécois a nécessité 27 jours de tournage, en plus des plans aériens.

«Ça nous a pris plus de six ans pour mener ce projet à terme. Dans ce métier, il faut être patient et tenace», signale la coproductrice du film, Sonia Despars, originaire d’Ange-Gardien.

JJB en coulisses

Même si les scènes en milieu scolaire ont été tournées sur la Rive-Sud de Montréal, l’école secondaire Jean-Jacques-Bertrand (JJB) a été mise à contribution deux fois plutôt qu’une pour la réalisation de cette production québécoise.

Si les services de l’entraîneur-chef et des membres des Astérix ont été retenus pour le tournage des scènes de football (voir autre article), l’ancien directeur de JJB, Alain Bachand, et plusieurs étudiants de cet établissement ont également fait de la figuration dans ce film.

Plusieurs des comédiens retenus par le réalisateur Tristan Dubois en sont eux aussi à leur première expérience sur un plateau de cinéma.

«Tristan ne voulait pas y aller avec des noms connus. Nous avons lancé un appel sur Facebook et plus de 1 000 jeunes ont signifié leur intérêt. Nous avons demandé à 400 d’entre eux d’interpréter une scène et de la capter sur vidéo, puis de nous la faire parvenir. Une centaine de jeunes ont finalement été invités à auditionner», résume Mme Despars.

Sortie au cinéma

La chute de Sparte prend l’affiche, ce vendredi, dans 30 ou 40 salles au Québec.

«Comme le film met en scène des adolescents et s’adresse avant tout à un public jeunesse, nous tenions à le sortir avant la fin des classes, sans empiéter sur la période d’examens. On voulait également éviter la compétition directe avec les Blockbusters», explique Mme Despars.

La coproductrice laisse entendre que le premier week-end de projection donnera une bonne idée de l’accueil qui sera réservé à ce long métrage.

«Nous avons bon espoir que ce film répondra aux attentes de notre public cible. On a eu de bonnes réactions, jeudi dernier, lors de la première mondiale au Théâtre Impérial et tout permet de croire que cette œuvre de fiction créera des discussions intéressantes en famille», ajoute-t-elle.

Cette dernière prend également soin de préciser que le roman du même nom, publié à l’automne 2011 par Biz, le chanteur de Loco Locass, est très apprécié des jeunes.

«Le roman, dit-elle, n’est pas très volumineux et se lit bien. Il se démarque aussi par sa légèreté».

 

UNE COPRODUCTRICE D’ANGE-GARDIEN

La coproductrice du film, Sonia Despars est originaire d’Ange-Gardien et a fait ses études secondaires à l’école P.-G.-Ostiguy (Saint-Césaire), avant de travailler comme assistante-gérante, puis gérante à l’ancien cinéma Fleur-de-Lys (Granby). C’est là qu’elle a attrapé la piqûre pour le septième art.

À l’aube de 2010, Mme Despars et Marc Biron ont cofondé Parallaxes, une société de production bien implantée dans la région de Québec qui se consacre au développement d’œuvres cinématographiques sous forme de fictions, documentaires et séries télévisuelles.