«Frontières»: un gros défi d’actrice, admet la comédienne Pascale Bussières

CINÉMA. La comédienne Pascale Bussières n’a que de bons mots à l’endroit du réalisateur du film Frontières, Guy Édoin, qu’elle décrit comme «un gars plein de talents».

«Créer un climat au cinéma, ça demande beaucoup de vision et, de la vision, Guy n’en manque pas», indique celle qui tient le rôle-titre dans ce thriller psychologique.

Cette dernière ajoute que le cinéaste de Saint-Armand sait mettre en valeur les lieux qu’il connaît tout en étant capable de créer une œuvre de fiction dans un endroit qui lui est familier.

Collaboration

Pascale Bussières dit avoir découvert Guy Édoin lors du visionnement du court-métrage La Battue, alors qu’elle agissait comme membre d’un jury.

Les deux artistes ont eu l’occasion de travailler ensemble une première fois lors du tournage du film Marécages, sorti en 2011, puis de nouveau lors de la réalisation du long-métrage Ville-Marie, en 2015.

«Guy est quelqu’un de très précis, qui sait ce qu’il veut. Quand le lien de confiance avec un acteur est établi, il accepte cependant de lui laisser une certaine latitude. À force de travailler ensemble, on devine ce que l’autre veut et ce dont il est capable», ajoute Mme Bussières.

Pas toujours facile

La comédienne reconnaît que le tournage de Frontières, en plein mois de novembre, n’a pas toujours été facile.

«Les tournages extérieurs sont difficiles, mais je suis une fille de la campagne et je n’ai pas peur du froid», précise-t-elle.

Pascale Bussières signale par ailleurs que l’interprétation du rôle de Diane Messier représentait «un gros défi d’actrice».

«Il s’agissait ici de trouver la juste mesure entre la réalité et la fiction. Et comme la détresse psychologique du personnage évolue dans le temps, j’ai dû adapter mon jeu en conséquence car les scènes n’étaient pas toutes été tournées dans un ordre chronologique», poursuit-elle.