Comté d’Iberville: des avancées pour la caractérisation des terres endiguées

Actualité. Un premier volet de la caractérisation de l’état des digues agricoles dans la circonscription d’Iberville débutera cet hiver en prévision de leur reconnaissance qui pourrait se faire au printemps prochain.

Par Maxime Labrie – Le Canada Français

Le ministre de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques de la Faune et des Parcs (MELCCFQ), Benoit Charette, était de passage dans la région le 23 octobre. Il en a profité pour visiter une digue dans la municipalité d’Henryville, en présence de la députée d’Iberville, Audrey Bogemans, et de représentants de l’Union des producteurs agricoles du Haut-Richelieu et de la MRC du Haut-Richelieu.

Cette visite fait suite à l’annonce conjointe faite l’été dernier par le ministère de l’Environnement et celui de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) concernant l’étude sur l’état des digues agricoles au Québec.

Reconnaissance

La caractérisation écologique et hydrologique des terres agricoles protégées par ces infrastructures est en cours d’analyse en prévision de leur reconnaissance.

Les digues, qui ont été aménagées il y a une vingtaine d’années, ne sont pas reconnues par le ministère de l’Environnement. Des centaines d’hectares sont cartographiées comme étant des zones inondables. Les digues du territoire sont destinées à contenir l’eau en cas d’inondation.

Études à venir

Le premier volet de l’étude débutera cet hiver et sera réalisé par l’Institut national de la recherche scientifique. L’analyse se poursuivra jusqu’au printemps 2024.

Le MAPAQ réitère son soutien aux producteurs agricoles engagés dans l’amélioration des pratiques agroenvironnementales, dans le cadre du programme Prime-Vert et de l’Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales. L’objectif du programme Prime-Vert est de promouvoir auprès des entreprises agricoles l’adoption de pratiques agroenvironnementales pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’environnement et de la santé humaine.

Bonnes pratiques

Ces actions permettent de soutenir l’acquisition d’équipements nécessaires à l’adoption de ces pratiques et de partager une partie du risque en rétribuant les bonnes pratiques comme l’aménagement de bandes riveraines élargies, la couverture de sol et différentes actions permettant de favoriser la biodiversité.

« Je suis extrêmement fière d’avoir pu communiquer la réalité du monde agricole du Haut-Richelieu lors de mes représentations à Québec et d’avoir pu compter sur l’appui de mes collègues de l’Assemblée nationale. La preuve est la visite chez nous du ministre de l’Environnement, Benoit Charette. Le travail de collaboration entre les acteurs du milieu agricole et les différents ministères fonctionnent et c’est gagnant pour nous tous », mentionne la députée d’Iberville, Audrey Bogemans.