Vol à domicile: les proprios blâment l’absence de réseau cellulaire

SÉCURITÉ PUBLIQUE. Deux nouveaux résidants de Stanbridge East ont été victimes d’un vol, dans la nuit de mercredi à jeudi et en imputent la faute à l’absence de réseau cellulaire dans leur secteur.

«Hier, alors que nous dormions, quelqu’un a volé des outils dans notre garage après avoir brisé une vitre. Un 21 décembre! Le plus enrageant, c’est que nous avons eu toutes les misères du monde à contacter les policiers pour leur signaler le vol en raison d’un problème de signal», indique Roxane Saulnier, dans un courriel adressé au député fédéral de Brome-Missisquoi, Denis Paradis.

Mme Saulnier et son conjoint, Emmanuel Ridel, ont fait des démarches auprès de diverses compagnie de télécommunication afin d’avoir accès à un service de téléphonie fonctionnel à prix raisonnable.

«On nous propose un système de téléphonie par satellite, mais il y a des délais importants en raison de la forte demande pour ce service et les coûts sont exorbitants. La facture grimperait à plus de 100 $ par mois», ajoute Mme Saulnier.

Les deux nouveaux résidants de Stanbridge East estiment que l’accès à un réseau cellulaire ou à une connexion Internet n’est pas un caprice, mais une question de sécurité.

«Impossible d’appeler la police, car il n’y a aucun réseau cellulaire à notre domicile. Qu’arrivera-t-il si nous sommes pris en otage dans la maison ou s’il y a un feu? Il va falloir qu’on se déplace dans la rue pour passer un coup de fil», ajoute Mme Saulnier, d’un air découragé.

Après avoir exposé leur situation de long en large, le couple Saulnier-Ridel termine son message courriel en interpellant le député Paradis.

«Dites-mois, M. Paradis, à qui la faute? À qui la responsabilité? Qui va payer nos augmentations d’assurance alors que le problème vient d’un manque de sécurité publique flagrant? Qui va vivre avec ce sentiment d’insécurité et les troubles reliés à tout cela?»